Dans 2019, ils étaient bloqués 770 pages Web. Dans 2020Cependant, le nombre a triplé pour atteindre 2117 portails bloqués. Cela a été révélé par Telefónica dans son rapport annuel sur la transparence, où il répertorie le nombre de portails bloqués à l’aide de ce nouveau système chaque année.
En février 2020, le Tribunal de Commerce 7 de Madrid a autorisé Telefónica à dresser une liste avec les URL et les domaines que les autres opérateurs du pays devaient bloquer. Cette liste est envoyée chaque semaine aux opérateurs, donc tous ceux en Espagne se conforment à l’ordre de bloquer l’accès à ces domaines. La norme établit qu’il n’est pas nécessaire que les portails passent devant un tribunal, accélérant ainsi leur blocage, qui devait être effectué dans les trois heures suivant la réception de la notification.
Les blocus avaient pour but de protéger la contenu diffusé par Movistar +, mais petit à petit, il s’est étendu à pratiquement tout ce qui concerne le piratage, que ce soit les films, le contenu en direct ou même les appareils physiques qui le facilitent. Cette intensification des blocages a coïncidé avec les restrictions de mobilité en Espagne et l’impossibilité d’assister à des événements sportifs en direct.
Ainsi, en plus de protéger le contenu dont Telefónica a les droits, il lutte également de cette manière contre le piratage de contenu qui affecte d’autres plates-formes telles que Netflix, HBO ou Amazon Prime.
La méthode de verrouillage est relativement complexe. Avant que, changer de DNS c’était plus que suffisant pour accéder à un site pirate, car l’opérateur ne résolvait plus l’adresse que nous avions saisie dans le navigateur, et Google ou Cloudflare ils ne bloquent pas l’accès aux pages. Pour cette raison, ils ont développé un nouveau mécanisme par lequel l’opérateur peut connaître le Web que l’utilisateur visite, puisque ces informations sont filtrées entre la poignée de main d’un Connexion TLS et l’envoi de données via HTTP. Ainsi, le certificat est remplacé par un certificat non valide et l’accès au portail est interdit.
Par conséquent, lors de l’accès à l’un de ces sites Web, un message est maintenant lu qui dit «Contenu bloqué à la demande de l’autorité compétente, communiqué à cet opérateur«. L’un des meilleurs exemples de cette persécution est ce qui est arrivé au blocus de DailySport, qui toutes les quelques semaines devait changer le domaine en un nouveau pour sauter ce verrou. Sa fin est survenue il y a quelques semaines, lorsqu’ils ont annoncé que le site Web fermerait définitivement, probablement en raison de la menace de poursuites judiciaires s’ils ne fermaient pas le portail.