Ubisoft propose d’étendre l’expérience avec le premier DLC dans une série de trois afin que nous puissions aller voir le voisin irlandais pour voir si l’herbe est vraiment plus verte et légale. Mais faut-il prendre la mer immédiatement? Rien n’est moins sûr…

Après qu’Eivor ait établi et étendu sa colonie, il a probablement pensé qu’il pourrait y aller doucement, entre les voyages de pêche et d’autres combats de beuverie locaux qui annoncent déjà une solide culture de pub de l’autre côté du canal. Mais parce que rien n’est facile, surtout dans le IX. Au 19ème siècle, une connaissance lointaine lui a donné une bonne occasion de mettre les voiles et de gouverner l’Irlande et ses chamans locaux.

La Colre des Druides (séries PC, PS4, Xbox One, PS5, Xbox) 1

Le climat ? Oh, à Sinn Fin

Quelques retrouvailles chaleureuses et royales plus tard, voici notre guerrier viking déterminé à donner un coup de main à son cousin le roi de Dublin qui a la main lourde. Dans ses premières heures Colère des druides se contente de réciter ses royaumes sans grand génie, et au-delà, commence à faire ce que la série fait de pire: des promenades sans fin au rythme léthargique d’un PNJ local en charge de la mise en scène. Heureusement, l’intrigue révèle rapidement quelques bonnes idées: entre la ville de Dublin, qui en est encore à ses balbutiements, et les prémices d’un catholicisme invité aux luttes de pouvoir, ce premier épisode offre l’opportunité de se pencher sur des enjeux locaux très pertinents.

La principale nouveauté de Colère des druides s’inspire également du libéralisme que chérissent nos voisins de l’autre côté du canal, car l’arrivée d’Azar, sorte d’ardent défenseur du commerce international, poussera nos vikings de feu à installer des comptoirs partout juste autour de l’ici et là y déplaça sagement les matériaux (souvent en incendiant les monastères environnants, un processus toujours aussi agréable qu’on peut l’imaginer). La possibilité de piller encore plus de matériaux? Évidemment. Et de découvrir des erreurs qui avaient disparu de l’aventure principale. Certainement …

La Colre des Druides (série PC, PS4, Xbox One, PS5, Xbox) 2

Jusqu’à répétition

Malgré ce mécanisme timide qui imite l’évolution de la colonie dans l’aventure principale, ce premier DLC est très peu innovant: la carte souffre évidemment d’une certaine redondance avec les paysages d’Angleterre, et laisse le brouillard trop souvent à l’écran. monolithes plantés ici et il n’y a aucune évaluation de leur vraie valeur. À moins que nous n’entrions volontiers dans les détails de l’intrigue, qui comprend quelques rebondissements, vaincre la secte druidique sonne comme une variation timide (une dizaine d’heures en tout cas) sur le même sujet pour le moment. Entre l’entretien des compteurs et les courriers reçus des pigeons voyageurs, malgré l’ajout de cibles secondaires, le rythme souffre très vite d’une certaine redondance.

Les druides anonymes se révèlent rapidement très courants car leur mécanisme principal est de profiter d’un brouillard vert pour cacher leurs attaques et faire avancer leurs monstres, pour des confrontations chaotiques et pas très excitantes. Paradoxalement, ce sont sans aucun doute les joueurs en cours de partie qui en profitent le plus: accessible à partir du niveau 55, Colère des druides digérera d’autant mieux que le compteur de jeu n’a pas encore dépassé les 70 heures, et malgré la perspective de débloquer quelques petites améliorations (comme l’accélération du navire), ce démarreur nous laisse un peu amer, comme une Guinness qui aurait traîné dans les parages le coin trop longtemps de la barre avant de l’essayer.